Que déborde la joie de Noël !

Nous courons après des trains qui ont déserté. Nous nous agitons dans les derniers préparatifs d’une fête qui devrait aussi apporter un peu de lumière à ceux qui désespèrent : enfants abandonnés sur les routes de la guerre et de l’exil, femmes qui accouchent dans la nuit de la solitude et de leur pauvreté, vieillards relégués au fond des couloirs d’un EHPAD, hommes qui subissent la torture derrière les murs de leurs prisons, peuples qu’écrasent les bombes… Pour eux, ce soir, osons un geste de fraternité !  

Car il n’y a pas de trêve de Noël pour les cyniques et leurs alliés que sont les lâches et les indifférents ! Les uns manient les armes. Les autres – dont nous sommes parfois – se réfugient dans l’abondance et le confort douillet de leurs foyers pour regarder ailleurs, dans un aveu d’impuissance qui les arrange. Et si cette nuit une porte ouverte, une main tendue, un geste de pitié apportaient à ceux qui connaissent la souffrance, la tristesse et l’angoisse du lendemain, le répit dont ils ont besoin, un sourire, une lueur d’espoir ?  Et si cette nuit, nous osions enfin être de ceux qui s’aventurent dans la nuit une lampe à la main pour faire vivre le mot de fraternité ?

Que la joie de Noël déborde de nos coeurs et franchisse les murs de nos maisons… Très joyeux Noël à tous !

 

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